Afghanistan : Pour Kouchner, une guerre pour "la sécurité du monde"
Afghanistan: Pour Kouchner, une guerre pour "la sécurité du monde"
Appelé à s’expliquer devant les députés, le ministre des Affaires étrangères a défendu une guerre "pour le peuple afghan".
Le ministre a voulu brosser le tableau d’un pays qui, à la veille d’une élection présidentielle début septembre, connaîtrait des progrès. "Une loi anti-corruption", a-t-il fait valoir, a été adoptée. Je ne peux pas vous promettre qu’elle sera appliquée…"
"Les motifs d’espérer, a-t-il soutenu au lendemain de la mort de dix soldats français lors d’une embuscade, sont plus grands que l’angoisse". Mais il a aussi admis que les enlèvements de personnels des ONG, dont les françaises présentes depuis vingt ans, "sont fréquents", et que le gouvernement évite de communiquer à ce sujet. Pour enlever l’adhésion des députés de la commission des affaires étrangères, Bernard Kouchner n’a pas hésité à se faire grandiloquent : "nous sommes en guerre pour le peuple afghan et contre le terrorisme qui frappe à Kaboul aujourd’hui, et peut-être demain chez nous".
"Les motifs d’espérer, a-t-il soutenu au lendemain de la mort de dix soldats français lors d’une embuscade, sont plus grands que l’angoisse". Mais il a aussi admis que les enlèvements de personnels des ONG, dont les françaises présentes depuis vingt ans, "sont fréquents", et que le gouvernement évite de communiquer à ce sujet. Pour enlever l’adhésion des députés de la commission des affaires étrangères, Bernard Kouchner n’a pas hésité à se faire grandiloquent : "nous sommes en guerre pour le peuple afghan et contre le terrorisme qui frappe à Kaboul aujourd’hui, et peut-être demain chez nous".