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04 Jul

BAN : Le devenir de la BAN en ligne de mire

Publié par secretaire de section

 



Défense. Alors que l’éventualité de la fermeture définitive semble écarte, le personnel reste mobilisé pour sauver le plus grand potentiel industriel possible sur la base Nîmoise.

Le devenir de la BAN en ligne de mire

Fermera, fermera pas ? A quelques jours de l’annonce officielle par le ministre de la défense des décisions définitives concernant la réorganisation des forces militaires française, la pression monte autour de la base aéronavale de Nîmes Garons .  Quel sera son avenir dans les dispositions qui seront annoncées le 8 juillet ? Nul ne peut dire encore, mais le personnel civil demeure très mobilisé pour obtenir le maintien maximum des effectifs militaire et civils. Car une seule chose semble assurée : la base aéronavale de Nîmes Garons ne sera plus jamais comme avant ! Reste  à savoir quel sera le format retenu par le gouvernement et le chef de l’Etat. Lors d’une nouvelle assemblée des personnel qui s’est tenue devant la base à l’appel de l’intersyndicale, Jean Luc Gostinicchi évoquait l’hypothèse la plus crédible après la fermeture pure et simple de la base. Et donc de l’aéroport civil et la perte de 5000 emplois ! Solution à la quelle plus personne ne semble croire désormais. Dans la configuration évoquée par le représentant syndicale : L’armée continue de gérer la tour de contrôle  et la piste  afin de maintenir le Centops  opérationnel avec un effectif d’à peine 200 personnes dont 20 à 25 civils ( sur 1200 actuellement !), elle maintien sur place une flottille ( la 28F et ses Rafales), et y accompagnerait  jusqu’en fin de vie  l’avion Nord 262 prévue en 2009-11. Cela permettrait en conséquences de maintenir l’activité de la Protection civile et de ses canadairs ainsi que l’aéroport privé. Pour le reste Jean Luc Gostinicchi  l’a rappelé, le régiment du train attendu ici – et prévu depuis bien longtemps – ne compensera jamais tout le potentiel actuellement présent sur la base. Même avec ses quelques 350 camions ! Les plus lourdes menaces pèsent selon, lui sur les métiers aéronautiques.  «  Quels que soient les scénarii retenus, les solutions ne leur laissent aucune place, estime-t-il . Pourtant, les lignes peuvent encore bouger, rien n’est clair, les contradictions et les rumeurs les plus farfelues continuent à circuler. » Plus pour longtemps ! Au-delà des pseudos révélations, les manœuvres, tentatives de récupérations et manipulations politiciennes des uns et des autres, elle, ne vont manquer de se poursuivre…

 

Quelle sera demain la place de la France en Méditerranée ?

 
Commentaire :


Tous  les avis convergent pour estimer que tous les arbitrages militaires et politique ne sont pas encore définitivement redus concernant le devenir de la base aéronavale de Nîmes Garons C’est la position des deux commandants , l’ancien et l’actuel , et celle des représentants syndicaux  des personnels civils. Il n’est pas sûr, vu les enjeux, que cela soit bonne nouvelle !… Certes, on peut espérer avec les personnel concernés que la balance penche en faveur de la BAN et que les décisions qui seront prises soient les moins destructrices possibles en terme d’emplois, de vie brisées, de conséquences sociales,… mais faut-il se réjouir en constatant que dans la France du 21 siècle, la défense nationale soit ainsi suspendue pendant quelques semaines aux décisions de quelques individus ? Lesquels d’ailleurs ? L’Etat major ? Le Ministre de la Défense ? C’est peu probable ! L’Assemblée nationale devrait être ? On sait qu’il n’e est rien ! Reste donc in fine le Président de la République ? Cela laisse peu d’espoir lorsqu’on connaît la position atlantiste de Nicolas Sakozy et sa volonté de livrer la Francela France sans moyens pour effectuer des missions militaires et civils d’intérêt national. Où les avions embarqués à bord du Charles de Gaulle pourront-ils se délester ? D’où partiront les Nord 262 pour leurs missions de surveillance militaire et   civiles contre les pollueurs des mers en Méditerranée ? Et surtout où pourrait être délocalisé le Centops, ce centre de surveillance opérationnel 24 sur 24, classe défense ? Pour le reconstruire il est réalisé en semi enterre avec des murs béton de plusieurs mètres d’épaisseur, il faudrait au bas mot plusieurs années . Son déménagement serait-il d’ailleurs une économie ? Autant de questions encore en suspens qui se résument en une seule et unique : Quelle place la France occupera demain matin en Méditerranée ? Et comment ? Avec quels moyens ? Ceux qui se féliciteraient de la fermeture de la base devront également assumer ces questions militaires qui ne concernent Que l’indépendance de la nation !  C’est peut être ce qui fait hésiter encore un peu Nicolas Sarkozy. Souhaitons le… pieds et poings liés à l’Amérique de Georges Bush et de son probable et certainement pire va t’en guerre – successeur républicain Mc Cain. La fermeture de la base aéronavale au-delà des problèmes graves pour l’économie locale laisserait la France sans moyens pour effectuer des missions militaires et civils d’intérêt national. Où les avions embarqués à bord du Charles de Gaulle pourront-ils se délester ? D’où partiront les Nord 262 pour leurs missions de surveillance militaire et   civiles contre les pollueurs des mers en Méditerranée ? Et surtout où pourrait être délocalisé le Centops, ce centre de surveillance opérationnel 24 sur 24, classe défense ? Pour le reconstruire il est réalisé en semi enterre avec des murs béton de plusieurs mètres d’épaisseur, il faudrait au bas mot plusieurs années . Son déménagement serait-il d’ailleurs une économie ? Autant de questions encore en suspens qui se résument en une seule et unique : Quelle place la France occupera demain matin en Méditerranée ? Et comment ? Avec quels moyens ? Ceux qui se féliciteraient de la fermeture de la base devront également assumer ces questions militaires qui ne concernent Que l’indépendance de la nation !  C’est peut être ce qui fait hésiter encore un peu Nicolas Sarkozy. Souhaitons le…

 

J-P.M.

 

J-P.M.

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