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04 Sep

56% des salariés prêts à descendre dans la rue pour leur salaire

Publié par secretaire de section

Sondage CSA / L’humanité :

56% des salariés prêts à descendre dans la rue pour leur salaire

N° du 4 septembre 2008 ; Analyse, réaction des syndicats à lire dans l’HD

Toutes les mesures promises par Nicolas Sarkozy pour améliorer le pouvoir d’achat des Français se révèlent de la poudre aux yeux. La fable des heures supplémentaires et le slogan « Travailler plus pour gagner plus » n’abusent plus guère de salariés.

Hausses de salaire.

C’est un sujet que le gouvernement fuit comme la peste puisque son objectif est de réduire sans cesse le coût du travail.

L’université du MEDEF reprend le même éternel refrain patronal qui pourtant plombe la croissance en étouffant la consommation, décourage l’emploi qualifié, et met en péril les comptes publics et sociaux. Les Français ont payé pour voir. Et cher !

Sans doute ne suffira-t-il pas d’agiter le spectre de la crise économique, les vertus de la rigueur ou les tensions internationales croissantes pour qu’ils acceptent sans broncher que leurs revenus soient à nouveau écornés quand les plus riches fêtent les performances de leurs dividendes et les somptueux cadeaux fiscaux qui leur ont été accordés.

Les syndicats mettent en tête de leurs cahiers de revendications cette question des salaires. Les luttes se multiplient dans les entreprises, grandes ou moyennes pour des augmentations et certaines sont victorieuses.

A gauche même, ceux qui trouvent des vertus au libéralisme peinent de plus en plus à éviter de prendre position.

Le sujet pourrait bien devenir dans les mois qui viennent une sorte de ligne de partage des eaux entre ceux qui veulent changer la vie et ceux qui aspirent à poursuivre le système. Les uns devront alors se préoccuper de leur rassemblement et du débouché politique qu’ils lui donnent ; les autres s’arc-bouteront alors avec plus de difficulté sur les vieux clichés conservateurs.

D’autant que si l’aspiration à des hausses de salaires paraît évidemment justifiée par des impératifs de justice sociale, elle est de surcroît crédibilisée par des arguments d’efficacité économique. Le ralentissement économique dont Fillon et Lagarde ont fini par convenir rend encore plus pressantes ces nécessaires augmentations.

Face aux urgences sociales, les communistes sont bien déterminés à contrer la politique de Sarkozy sur ce qui en est l’emblème, la baisse du pouvoir d’achat et en organisant la mobilisation le 26 septembre en faveur de l’augmentation des salaires.

 

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